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Publié le 14 mars 2022 Mis à jour le 14 mars 2022

Students of EUTOPIA who were present at the Conference for the Future of Europe give feedback on the experience!

Articles are written in French.

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photo de famille des étudiants à la fin de l’assemblée/ crédit photo: Adel Enguehard)

Strasbourg: Une table ronde pour une jeunesse européenne plus engagée

La ville de Strasbourg a accueilli l'Assemblée des jeunes étudiants européens. A cette occasion, une table ronde autour de l'engagement des jeunes étudiants dans la démocratie a été organisée le 4 mars 2022. Plusieurs acteurs impliqués dans la construction européenne ont été conviés : Antonio Argenziano, Président des Jeunes Européens Fédéralistes, Jakub Grodecki, Vice-président de l'Union des étudiants, Christophe Grudler, membre du Parlement Européen et Jean-Paul Jacqué, professeur émérite à l'Université de Strasbourg. Cette table ronde a été modéré Islam Shalik, doctorant à l'Université de Grenoble-Alpes.

Cette table ronde s’est tenue dans le contexte de guerre russo-ukrainienne, ainsi le sentiment d'appartenance à l'Europe est plus fort que jamais. Cette unité doit permettre de bâtir une Europe solide en prenant des décisions concrètes, qui ne se limitent pas aux frontières de l’Union européenne. Une construction qui ne peut se faire sans sa jeunesse.

Lors de cette table-ronde, les débats ont porté sur la mise en avant d'une jeunesse engagée dans la construction de l'Europe et dans le renforcement de la démocratie européenne. Pour Christophe Grudler, les étudiants représentent « une partie importante de l'Europe », ils doivent « l'améliorer car c'est une bonne manière de la construire ». A l'approche de la Conférence sur le futur de l'Europe, la citoyenneté des jeunes européens est désormais primordiale car ils n'ont pas toujours été sollicités dans la prise de décision. Une situation qu'a évoquée le professeur émérite à l'Université de Strasbourg, Jean-Paul Jacqué. Selon lui, les conférences précédentes étaient exclusivement composées de diplomates, les étudiants ne faisant pas partie du débat. Désormais, ils ont la possibilité de faire entendre leur voix à travers des institutions et associations à la manière de celle représentée par Jakub Grodecki et Antonio Argenziano.

Le but de cette table ronde ? Appeler les jeunes étudiants européens à se fédérer pour construire une Europe forte et souveraine. Pour Jakub Grodecki, étudiant polonais, « le futur de l'Europe se trouve dans les universités ». Il est primordial de faire entendre la voix des étudiants et prendre en compte leurs revendications afin d'assurer l'avenir européen. Pour se faire, l'Europe se doit de développer des partenariats interrégionaux afin de faciliter la communication entre les différentes institutions européennes.
Ces revendications doivent être aussi synonymes de concrétisation, "il ne s'agit plus de recueillir des idées, il s'agit d'agir, nous devons adopter des solutions maintenant" s'est insurgé Antonio Argenziano, Président des Jeunes Européens Fédéralistes.

La conférence a permis aux étudiants d’échanger sur leurs initiatives en faveur de l’Europe. Des initiatives qui n’attendent que d’être concrétisées.

Article by Fatoumata Koulibaly and Emeline Odi, CY Cergy Paris Université.

 

Les étudiants européens à l'assaut du futur de l'Europe

Du 3 au 4 mars, la capitale européenne, Strasbourg recevait environ 200 étudiants de l'Europe entière pour la première édition de « l'assemblée des étudiants européens ». L'occasion de participer activement au futur de l'Europe.

Pendant deux jours, plus de 200 étudiants provenant de 144 universités issus des Alliances universitaires européennes se sont réunis pour réfléchir au futur de l'Europe et émettre des propositions de lois pour la Commission. Comme le raconte Constance Chevalie-Govier, maître de conférence à l'université de Grenoble, l'initiative est partie d'une phrase innocente. " Je donnais un discours sur les valeurs européennes et je ne savais pas comment conclure. J'ai fini par dire qu'il faudrait que les jeunes participent à la conférence sur l'avenir de l'Europe. Tout le monde a pensé que c'était une bonne idée et qu'il fallait qu'elle ait lieu.”

Ces débats ont été suivis par plusieurs députés européens conviés à l’événement. L'événement a d’ailleurs été inauguré le 3 mars par la député Marie-Pierre Vedrenne au Parlement européen. Après ce discours inaugural, les étudiants ont été accueillis dans le Parlement pour s’imprégner de l’esprit européen.

Une passion au service de l’Europe

Cette assemblée fait suite à des mois de travail où les étudiants ont collaboré en ligne afin de pouvoir échanger physiquement. "Ça a été un challenge à plusieurs reprises, pendant deux mois nous avons travaillé à distance via les différents outils participatifs, c’est la première fois aujourd’hui qu’on se voit en vrai. Je suis assez satisfait, car ils ont tous apporté leur pierre " confie Islam Shalik, Coordinateur d’un des panels. Les participants ont été répartis en panels, ces groupes de réflexions Ces panels abordent les thématiques phares choisis par les institutions pour la conférence sur l’avenir de l’Europe.

De la démocratie au réchauffement climatique en passant par la cybersécurité, les étudiants ont pu choisir le thème qui leur tenait à cœur.

Dès le second jour, les différents panels ont pris quartier dans différentes salles de l'Université de Strasbourg. Le Palais universitaire de Strasbourg était alors empli de vifs débats en différentes langues. Pendant des sessions d'1h30, ces jeunes européens analysent des problématiques, débattent, font des suggestions. L’objectif ? Élaborer des propositions pour la prochaine conférence sur l'avenir de l'Europe. Le but, s’accorder sur des propositions pragmatiques à soumettre à la Commission européenne.

Une pensée pour l’Ukraine

La situation actuelle en Ukraine n'est pas passé inaperçue, quelques étudiants vivant aux frontières de l'Ukraine n'ont d'ailleurs pas pu faire le déplacement par sécurité.

Durant les différents discours un point d'honneur a été fait sur la nécessité d'être solidaire. Cela, même si le pays ne fait pas partie de l'union européenne. " L’Europe n’est pas seulement l'Union européenne” a rappelé Antonio Argenzino, président des jeunes européens fédéralistes, sous une pluie d’ovation.

À la fin du deuxième jour, les étudiants ont pu présenter leurs projets devant l'ensemble de leurs confrères. Tous les projets ont été soumis au vote et approuvés pour une présentation à la commission dans une ambiance conviviale.

L'assemblée s'est terminée sur note satisfaisante, les jeunes européens se sont séparés avec quelques photos de famille et la promesse de se revoir l’année prochaine pour une nouvelle édition.

Article by Paule-Emmanuelle Delbe, CY Cergy Paris Université.